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Lez zippés (un texte de Philippe Supera)

pas le temps...Philippe Supera (dont j’ai parlé dans l’article précédent) avait écrit un texte plein de vie, de colère, mais aussi d’humour, il y a quelques années. Ça s’appelle « les zippés » et ça parle des gens qui n’ont le temps de rien, qui vivent la vie comme une fuite en avant perpétuelle, et n’accordent finalement d’attention qu’à eux-mêmes. On a tous connu ça. Lisez, ça vaut son pesant de cacahuètes…

Parfois j’ai des idées qui me font rire. C’est incongru, voire déplacé vu l’époque à laquelle nous vivons, mais je ne peux pas m’en empêcher.

Une de mes dernières idées à la con est de faire un site sur les Zippés. Un truc où chacun pourrait raconter sa dernière anecdote vécue avec un ou une Zippée ou proposer des produits dérivés.

Mais, vous entends-je objecter, que sont les Zippés ? Eh, bien, ce sont des cons. Mais pas n’importe quels cons, les cons pressés. Vous savez, ceux qui arrivent derrière vous en bagnole et qui vous collent à 10 cm pour bien vous montrer l’a quel point vous les gênez en existant et en étant là, sur LEUR route où ils ont de bonnes raisons de rouler plus vite que vous parce que leur temps à eux est précieux, parce que ils sont importants et que « merde il peut pas la pousser sa tire de prolo au lieu de se traîner à 90 alors qu’on peut pas doubler en haut de côte ce connaaaaard ? ».

Le Zippé ne peut pas rester à distance de sécurité, faut qu’il colle au point de vous souffler sa mauvaise haleine dans le cou, jusqu’à ce qu’il puisse faire rugir son moteur de Zippé et vous doubler de façon agressive en se rabattant entre vous et le camion qui vous précède, en vous obligeant à freiner pour vous mettre à distance de sécurité. P’tain, j’ai pas d’affinité particulière avec Sarkozy (j’aime manier l’euphémisme, parfois) mais quand même, je trouve qu’il a fait du bon boulot en réussissant à faire baisser les excès de vitesse. Il a traité les tomobilistes excités comme les abrutis qu’ils sont. Il a pas cherché à faire de la pédagogie. Les tomobilistes sont imperméables aux méthodes intelligentes. Sarko les mate à coup d’amendes, de radars automatiques, de flicages intensifs… Tout bien. On se sent mieux sur la route. Mais, il y a encore pas mal de Zippés en circulance.

L’autre jour, c’était une blondasse, bien entretenue, belle femme de 35-40 ans, au Mans, place de la Sirène. Au volant d’un 4×4 avec pare buffle au cas où elle en rencontrerait un entre la parfumerie et la boutique Fauchon. La place de la Sirène est prioritairement piétonnière. Des piétons y piétonnent. Cette conne qui accélérait déjà de manière agacée n’a pas pu s’empêcher de klaxonner pour faire s’écarter la vermine piétonnière qui avait l’indélicatesse de se trouver sur son chemin et lui faisait perdre ses chances de n’avoir que 15 mn de retard à son rendez-vous chez le coiffeur ou à son fitness.

Quinze mètres plus loin une bagnole avait le mauvais goût de choisir ce moment pour sortir d’un garage incommode et nécessitant une manoeuvre pour sortir. Vous croyez que la conne bourgeoise blondasse aurait attendu courtoisement que la manoeuvre se fasse sans stress ? Non, il a fallu qu’elle fasse sonner la trompe de sa chiotte en plein centre ville encore une fois.

Je ne sais pourquoi mais j’ai eu des envies de meurtre, lui foutre une grande baffe dans sa tartine de cosmétiques m’a d’un seul coup paru la chose la plus urgente que j’avais à faire. J’ai eu envie de foutre des grands coups de lattes dans sa carrosserie, de jouer des poings sur le capot pour qu’elle apprécie à quel point la rencontre entre la chair humaine et son tas de ferraille produit des effets intéressants, de tordre ses essuie-glaces (comme dans je ne sais plus quel film avec Jean Rochefort, Un éléphant… ? Peut-être). Par chance pour elle et pour moi elle est partie avant que j’arrive à son niveau… Y’a donc pas eu d’esclandre, on ne m’a pas interné et je suis toujours là pour raconter mes fadaises et la blondasse sévit probablement toujours au Mans avec arrogance.

Des Zippés, on en voit beaucoup, c’est effrayant. Dingue aussi le nombre de tarés qui trouvent urgent de rouler en 4×4 en ville pour griller 25 litres au cents au lieu de 8 ou 10, comme si le pétrole cramé ne foutait déjà pas assez vite la merde dans l’atmosphère (dans le sens écologique et politique mondiale du terme).

Je pense que faire chier les Zippés devrait devenir une priorité nationale, que des fonds européens devraient être affectés d’urgence. Qu’on crée un ministère pour ça et qu’on y colle Sarkozy à vie, spécialisé, entièrement dédié à ça. Si Chirac promet de faire ça, je vote pour lui aux prochaines élections (c’est même pas vrai mais faut pas le dire).

Philippe Supera

Voilà. Je sais que ce texte a été lu mardi 9 mars, au Mans, lors des funérailles de Philippe.

Pour toi, Philippe, qui n’es hélas plus de ce monde, comme on dit, mais qui fera à jamais partie de notre monde intérieur…

Philippe est parti…

Philippe

Je viens de perdre un ami très cher. Il s’appelait Philippe Supera, il jouait un petit peu de la guitare (Jasmine, sa Takamine…), était branché photo, mais c’était surtout un as de la programmation, d’internet, d’un autre monde possible et du cœur gros comme ça.

Je l’ai rencontré par…internet ! C’était le génial inventeur de TarifCom, un petit logiciel qui calculait en direct le montant de notre facture de téléphone à l’époque antédiluvienne où les forfaits illimités et gros débit n’existaient pas encore…

Philippe est devenu par la suite mon hébergeur, puis mon ami. Plusieurs étés de suite, il est passé à la maison avec son fils Léo à l’occasion des grandes vacances…

Sur ce petit film de retrouvailles aussi joyeuses que musicales, on devine plus qu’on ne voit Philippe, qui apparaît de manière fugace parmi les convives (attention, c’est dans les toutes premières secondes). C’est celui qui a des moustaches de gaulois, une chemise en jean, et qui tient le super appareil photo avec un objectif commak. Ce jour-là ils étaient venus, les uns et les autres, de St Barth, de St Trop, de la Suisse, de la Sarthe… se poser un peu, se croiser, se rencontrer par hasard pour quelques heures, quelques jours, à la maison. Après cette prise, on avait chanté « Because » des Beatles… à plein de voix, et Philippe s’est joyeusement époumoné avec nous. J’en ai encore le frisson.

Je ne trouve pas les mots pour dire à quel point ce type-là me manque… Dans le prochain article je vous proposerai un texte écrit par Philippe. Ça s’appelle « Les zippés »…

Le cerveau humain ne peut pas gérer plus de 150 amis à la fois

Chat de Geluk devant son ordiOn ne peut pas être ami avec tout le monde !!

Lu dans La Tribune de Genève du Vendredi 5 Février 2010 le cerveau humain ne peut pas gérer plus de 150 amis à la fois !
C’est la conclusion d’une très sérieuse étude d’un professeur d’Oxford : Robin Dunbar, c’est son nom, s’est penché sur les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook et affirme que posséder plus de « 150 amis » est ingérable… Le néocortex du cerveau, dit-il, n’a pas la capacité de faire au-delà, il ne peut pas entretenir un lien social avec plus de 150 personnes…

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