Apprendre mieux

Un blog de Bernard Lamailloux – ingénierie pédagogique et artistique

Archives de la catégorie “copinage éhonté”

Quand ça se passe tout près de chez moi et que c’est bourré de talent…

Ventrebleu de Cornegibouille… Quel talent !

J’espère ne pas vous lasser, mais que voulez-vous, en ce moment il pleut énormément de talent près de chez moi, je n’y suis pour rien, j’vous assure…

Bien au-delà des divers « pas mal » et autres tièderies que j’ai vu passer en commentaires, je trouve ce travail tout simplement fantastique. Eh oui, j’assume, c’est ainsi.

Entièrement tourné par une équipe d’élèves de première (c’est le cas de le dire) d’une classe « option cinéma » au lycée Cézanne, à Aix-en-Provence. Ce sont tous des potes à mon petit dernier (j’espère ne pas l’embarrasser en écrivant ceci… d’un autre côté je ne vois pas pourquoi je le dirais pas, non mais !…).

Un court métrage tout simplement hallucinant de professionnalisme (quand on pense à la modestie des moyens employés, ça laisse rêveur…).

Allez-y, je vous en conjure !

…Vous n’en reviendrez pas.

Ah oui : aux dernières nouvelles, le prof  leur a mis 20…

Bravo aussi à lui, donc. A quand une nouvelle mention
« …Peut PAS mieux faire ! » dans les bulletins scolaires ?

…Il me semble que ça ferait du bien à pas mal de gens… élèves, mais aussi enseignants, hahaha !

Allez, j’rigole !  (ex-enseignant moi-même…)

 

Bien à vous,

Bernard

Le Petit Nicolas est devenu un [très !] grand bonhomme

 

Nicolas Bonnet

Nicolas Bonnet est un très grand bonhomme. Au propre comme au figuré.

J’ai connu ce garçon alors que nous étions l’un et l’autre salariés dans un institut de formation en informatique.

Nicolas animait des formations certifiantes de très haut niveau, principalement à destination des administrateurs réseaux.

Pour ma part, j’étais préposé aux formations d’un niveau infiniment plus prosaïque, à destination des utilisateurs comme vous et moi, c’est-à-dire « pas spécialement informaticiens » (mes champs d’intervention couvraient bureautique, internet utilisateur, windowserie et compagnie).

Nicolas était un de mes collègues, donc. Et il s’est toujours montré un compagnon agréable, à l’humour ravageur, et surtout au coeur gros comme ça. Avec lui je me sentais en excellente compagnie.

Il est même très souvent arrivé à ce garçon de me dépanner, parfois dans l’urgence, pour des questions de configuration de mon outil de travail  lorsqu’elles atteignaient un niveau dépassant de très loin mon entendement. Le genre de « souvenirs de front » qui vous marquent durablement.

Allô allô la tour de contrôle ?… Y’a quelqu’un?…

Je vous assure que lorsque vous êtes paumé, sur site client ou en centre de formation, qu’un groupe de stagiaires s’approche d’un pas débonnaire, et que les machines sur lesquelles vous êtes censé intervenir refusent de fonctionner avec une tranquille obstination, votre énergie  est tout entière mobilisée vers l’espoir fou qu’un messie viendra vous tirer de ce mauvais pas. Et c’est précisément ce  que Nico a fait, à plusieurs reprises, en direct, avec autant de gentillesse que de compétence efficace, par téléphone, à pied, en Skype ou en voiture, alors même que parfois il avait lui-même un groupe « en main » dans le même temps… Ces tranches de vie, on ne les oublie pour ainsi dire jamais, tant il est vrai que nos métiers nous amènent à côtoyer énormément de beaux parleurs, lesquels n’ont parfois pas grand chose à nous offrir en-dehors de leur savant verbiage…

Aujourd’hui Nico et moi voguons l’un et l’autre vers de nouvelles aventures. Entre mille autres choses, Nico écrit des livres – très techniques – sur son coeur de métier. C’est drôle de penser qu’à l’époque nous faisions le même boulot, et qu’en quelque sorte aujourd’hui c’est un peu pareil !

En mai, fais ce qui te plait, et en juin Nicolas Bonnet publie son troisième ouvrage

Alors voilà. Aujourd’hui, Nicolas publie son troisième ouvrage. Cela s’appelle « Windows Server 2012 R2 – Installation et configuration », et c’est publié aux éditions ENI, dans la collection « Préparation à la certification MSCA ».

Par ailleurs, Nicolas vient de me donner très gentiment un coup de pouce pour la parution de mon propre livre (le tout premier), en en parlant dans son blog. Il a été le premier  à le faire. J’avais donc à coeur de lui rendre la pareille.

Vous en conviendrez, c’était vraiment le moins que je puisse faire, à mon tour, envers ce si grand monsieur dont je m’honore d’être l’ami.

 

Windows Server 2012 R2 - Le tout nouveau livre de Nicolas Bonnet

Le dernier livre de Nicolas Bonnet

 

 

Un salon et un livre…

Salon Solutions RH 2014

Bonjour à tou(te)s.

Dans quelques jours, je serai au salon Solutions RH et e-Learning Expo (Paris, Porte de Versailles) du mardi 18 au jeudi 20 mars.

J’ai bien l’intention de faire le tour des exposants qui interviennent en formation et e-learning, afin de nouer ou d’entretenir un maximum de contacts. J’assisterai également à quelques conférences et ateliers, et j’aurai probablement l’occasion de me prêter à quelques animations surprises en collaboration avec quelques exposants de ma connaissance, qui seront également mes complices pour cette occasion.

Ce sera aussi l’occasion pour moi de présenter en avant-première le livre de conseils aux formateurs que je prépare depuis plus d’un an, et qui devrait paraître cet été aux éditions DUNOD (l’éditeur fait d’ailleurs partie des exposants !).

Livre de conseils aux formateurs

Maquette provisoire – Document non contractuel

Si de votre côté vous comptez vous y rendre, cela peut être intéressant de nous y croiser… En tout cas, de mon côté j’en serais très heureux. Pour un échange de vues, de vive voix, en chair et en os, autour d’un café.

Si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à m’en faire part. Nous trouverons bien le moyen de nous y retrouver. Il vous suffit de réagir à cet article par un commentaire, et de me préciser comment je peux vous joindre.

Bien à vous,

Bernard

Secouer la contrebasse

Contrebasse décorée par  Natasha Kudashkina

© 2011 – Natasha Kudashkina

Quand on me dit que l’inattendu nous attend toujours au coin de la rue, je ne le crois pas toujours. Et pourtant…

Mardi dernier je suis allé rendre visite à Martine, mon amie la luthière. Elle m’avait dit qu’à cette occasion je pourrais « l’aider à secouer la contrebasse ». J’avais imaginé qu’il s’agissait d’une expression quelconque, imagée, celles dont nos amis québécois (par exemple) ont le secret, et dont le véritable sens m’échappait totalement. En fait non, c’était à prendre littéralement. Au pied de la lettre, quoi.

Martine venait en effet de finir une intervention sur un de ces étranges instruments, et elle avait besoin de faire tomber par terre les quelques copeaux de bois qui s’étaient incrustés à l’intérieur pendant l’opération, tout simplement. Et le plus simple en pareil cas c’est apparemment de secouer l’instrument comme un prunier, en le tenant à l’horizontale, ouïes vers le bas, tout en effectuant de savants mouvements pendulaires pour persuader les copeaux de prendre gentiment le chemin de la sortie, par les ouïes donc.

Effectivement je peux témoigner qu’à deux c’est plus facile !

Martine Aguila, luthière à Aix-en-Provence

Nous sommes tous des aveugles à l’intérieur d’une boîte noire

Le 12 janvier 2002, je démarrais un cursus de développement personnel qui allait durer deux années, lesquelles comptent encore aujourd’hui parmi les plus importantes de ma vie. Ce jour-là, nous étions une vingtaine d’inconnus réunis autour d’une animatrice qui nous expliquait (entre autres) que le développement personnel est une chose qui permet à chacun d’entre nous de devenir plus tolérant.

Ben tout de même, si j’avais besoin d’être plus tolérant, je m’en serais rendu compte, non …?

« Tolérant ? Quel besoin ai-je de devenir plus tolérant ? Je n’ai pour ma part aucun problème avec la tolérance. La preuve : lorsque je dépose un bulletin de vote dans une urne, je ne donne jamais mes suffrages aux candidats populistes ! »

…Voilà ce que je me souviens fort bien avoir pensé à ce moment-là, sans rire. Par la suite, les occasions de me remémorer cet épisode en étant rouge de confusion ont n’ont pas manqué. Elles ont été fort nombreuses et riches d’enseignements, je n’ai pas peur de l’avouer.

En effet, chacun d’entre nous estime le plus souvent être tout naturellement pourvu d’une espèce de « juste milieu » en matière de tolérance, comme il en va de même à propos de nombreux autres sujets. Oui, j’écris « juste milieu » parce que, n’est-ce pas, il ne faut pas exagérer non plus, pas vrai ?

« Ah, ces américains… »

Prenons un exemple de flagrant délit d’intolérance ordinaire : combien de fois n’ai-je pas entendu proférer de jugements définitifs et à l’emporte-pièce à propos des américains (comprenez « états-uniens ») ? En effet, il m’est arrivé d’entendre certaines personnes affirmer tranquillement et sans faire dans la dentelle que « Les américains sont ceci… les américains sont cela… ». Et quand je m’en étonne, en demandant « …Ah bon, TOUS les américains ? », mes interlocuteurs me regardent en général d’un air désolé, comme s’ils avaient affaire à un non comprenant, et admettent du bout des lèvres que certes, il « y en a des bien », mais que bon, ce n’est certes pas le cas de la majorité sinon « ça se saurait »

Le pire, c’est que ces tristes sires ne se rendent même pas compte qu’il suffirait de reprendre leurs propres paroles, sans en changer une virgule, sauf à troquer « américains » par un bon nombre d’autres nationalités ou ethnies pour les faire hurler au loup, et les propulser derechef dans une forme d’activisme contre l’intolérance et l’étroitesse d’esprit qui, décidément, gangrènent de plus en plus les esprits par les temps qui courent, ma pauvre dame…

Ah… si seulement vous connaissiez le mien…

Will

Le plus drôle c’est qu’il se trouve que j’ai précisément en stock (…que l’intéressé veuille bien me pardonner cette affectueuse familiarité) un américain qui se trouve justement être une des personnes les plus tolérantes de ma connaissance. Mieux : ce garçon fait souvent preuve d’un rare mélange d’intelligence, de sensibilité et de hauteur de vue qui force le respect. Et je ne vous dis rien de sa gentillesse.

Permettez-moi de vous présenter Will, donc. Will est un retraité américain qui a exercé la profession de sociologue pensant sa vie active. Il vit aujourd’hui en France, à Toulouse, depuis déjà pas mal d’années. Il consacre une grande partie de ses loisirs à l’entretien et au pilotage d’un avion minuscule absolument hallucinant (genre de « voiture sans permis » des airs, si vous voulez). Il passe également beaucoup de temps dans diverses lectures, ainsi que sur le net, où il se documente sur tout un tas de sujets (dont la moitié m’échappe totalement 🙂 ).

Une newsletter qui est aussi une pépite

Régulièrement, Will expédie à une brochette de compatriotes avec lesquels il a gardé le contact un mail (sorte de newsletter, si on veut) dans lequel il note ses propres impressions sur divers sujets concernant notre pays, nos mœurs, l’actualité internationale, ou encore d’une manière générale tout ce qui est dans l’air du temps ou lui vient à l’esprit…

Et il se trouve qu’à ma demande Will m’a fait l’amitié de me compter parmi les destinataires de sa newsletter, dont j’apprécie beaucoup chaque livraison, et qui à mes yeux donne un éclairage souvent révélateur sur un grand nombre de nos travers, petits et grands. J’aimerais tellement que cette newsletter se transforme un jour en blog, afin qu’elle puisse être lue par une audience beaucoup plus large… mais pour l’instant l’intéressé (à qui j’ai timidement suggéré de le faire) se trouve très bien ainsi (que pouvons-nous y faire ? A mon avis, pas grand-chose… tant pis pour nous, donc !).

Le tout dernier numéro est un collector !

La dernière livraison de Will m’a particulièrement frappé. Car c’est tout simplement une perle du genre, à tel point que je n’ai pas pu résister au plaisir d’en faire une traduction en français, pour pouvoir la faire figurer au milieu de ces lignes et vous en faire ainsi profiter. Ayant obtenu son accord, je propose donc sans plus attendre que nous lui laissions la parole.


Le texte de Will :

Bonjour. Il y a quelques mois lors d’une fête d’anniversaire donnée à Paris pour une cousine par alliance, j’ai fait la connaissance d’un universitaire aveugle. J’ai apprécié de rencontrer Jacques parce qu’il a fait des recherches considérables dans l’action non violente en Europe et ailleurs. J’ai aussi appris qu’il a eu une activité de chercheur post doctoral avec un groupe associé à Gene Sharp, à Harvard.

Je possède toute une collection de livres de Gene, avec qui j’ai échangé plusieurs e-mails. J’ai même encouragé son Institution Albert Einstein. Son site Web, plusieurs publications et ateliers proposent des conseils pratiques sur les tactiques et les stratégies de l’action non violente à destination de nombreuses organisations à travers le monde, et plus particulièrement les soulèvements en Europe de l’Est après la chute de l’Union Soviétique et les printemps arabes, mais aussi pour des groupes comme « occupy ».

Le voyage de Jacques à travers la cécité

Depuis cette soirée, j’ai acheté l’autobiographie de Jacques, dans laquelle il détaille son voyage à travers la cécité. Il a en effet appris dès l’adolescence que sa vue baissait au point qu’il deviendrait aveugle un jour, mais on ne savait pas combien de temps le processus durerait. En tant qu’universitaire, Jacques se mit à réfléchir sur ce qui se passait pour lui au fil des années. Il avait la fin de la trentaine quand il a fini par perdre complètement la vue.

Au milieu du livre, Jacques déclare qu’il n’aime pas le mot « handicapé ». Comme il le souligne, c’est un terme assez vide de sens quand il est employé en dehors d’un contexte précis. En effet, nous sommes tous « handicapés » d’une manière ou d’une autre à différents moments. Pour ma part, j’étais – par exemple – très handicapé au niveau de la langue française à mon arrivée en France.

Où il est question d’une boîte noire…

Plus loin dans le livre, Jacques décrit sa cécité croissante en expliquant que c’est un peu comme « vivre dans une boîte ». Comme il ne peut pas voir, il ne sait souvent pas ce qui existe de l’autre côté des murs noirs et vides qui l’entourent. Des choses aussi simples que le fait de voir les gestes du corps des gens et leurs expressions faciales, lesquelles nous donnent autant d’indices pour déterminer le véritable sens d’une parole, sont comme « en dehors de la boîte » pour Jacques.

C’est pareil pour nous !

Alors que je repensais à la situation de Jacques, j’ai pris conscience de ceci : d’une certaine façon, ce que Jacques vit et décrit se vérifie bel et bien pour chacun d’entre nous tous dans un grand nombre de circonstances. Le parcours et le penchant, disons « académique » de Jacques lui procurent d’une certaine manière une conscience accrue de l’expérience et de ses implications, par rapport à la plupart d’entre nous. J’ai été enchanté de découvrir à la fin du livre que Jacques fait un lien entre son expérience progressive de la cécité et l’expérience consistant à vivre dans une nouvelle culture (mon expérience, en fait).

Nous vivons tous dans des boîtes culturelles qui nous empêchent de voir les pans entiers de la réalité qui nous entoure, mais la plupart d’entre nous ne sommes jamais conscients de l’existence même de ces boîtes. Nous ne savons pour ainsi dire jamais à quel point la simple capacité de voir nous rend pour ainsi dire « aveugles » à d’autres types d’expériences. Il en va de même pour la manière dont la cécité permet d’ouvrir les portes à d’autres aspects de la réalité : les odeurs, les sons et le toucher constituent tout autant de moyens d’augmenter notre perception et notre mémoire. De la même façon, le fait de découvrir une autre culture permet de prendre conscience d’un certain nombre de « boîtes culturelles » et ouvre les portes à d’autres façons de voir, d’entendre et de sentir.

Devenir français…

Tout comme Jacques a beaucoup appris de son expérience en devenant aveugle, j’ai de mon côté beaucoup appris de l’expérience consistant à « devenir français ». Jacques est devenu plus conscient des boîtes qui limitent toutes nos perceptions, et, dans sa prise de conscience, il s’est trouvé en mesure de repousser les murs de certains de ces boîtes. C’est l’avantage d’une vie consacrée à la réflexion.

Faut-il être stupide, égoïste et muet pour être heureux ?

On entend parfois dire qu’être « stupide, égoïste et muet » résume les trois conditions essentielles au bonheur, ou encore que « l’ignorance est une bénédiction », mais le monde et la vie ont beaucoup plus à offrir à ceux qui, comme Jacques, prennent conscience de leurs propres limites et travaillent à repousser les bords de leurs propres boîtes. Nous ne pourrons jamais échapper aux boîtes, mais nous pouvons jeter un coup d’œil sur les bords et tâcher d’en repousser les murs.

Profitez des merveilles de vos boîtes, mais jetez aussi un œil sur les bords de temps en temps, et, ce faisant, devenez un peu plus conscients de l’infinie beauté de l’univers.

THIAGI À PARIS les 22, 23, 24 et 25 avril 2014

Bonjour à tou(te)s.

Je viens de recevoir cette annonce, que je vous transfère bien volontiers…

Bien à vous !

           
à l’invitation de Bruno Hourst et de Mieux-Apprendre THIAGI À PARIS !
les 22, 23, 24 et 25 avril 2014 

Sivasailam Thiagarajan, alias Thiagi, maître incontesté des stratégies interactives, inventeur du concept de « jeux-cadres », expert dans la conception et l’animation de formations et de transmission du savoir, est de retour à Paris !
Il vous invite à explorer l’importance de l’utilisation des jeux (comprendre : activités interactives) dans le partage des connaissances, dans le développement des talents et dans la mise en oeuvre de l’intelligence collective.

Chaque venue de Thiagi à Paris est toujours un événement, et nous vous proposons une nouvelle session de formation du 22 au 25 avril 2014.

Celle-ci  se compose de deux ateliers, le premier du 22 au 24 avril et le second sur une seule journée le 25 avril, permettant ainsi à chacun d’adapter ses disponibilités et contraintes d’agenda.

Au cours de ces ateliers, les participants découvriront une large palette d’activités interactives, pouvant être utilisées dans la formation, l’enseignement et dans tous les éléments-clés du management : communication, leadership, travail en équipe, prévention et gestion de conflits, etc.
Renseignements et inscriptions sur http://mieux-apprendre.com/

SCÈNE EXPRESSIONS est à nouveau sur la scène.

Bonjour, voici une pub copinage que je diffuse bien volontiers. Je connais bien Nathalie Poma, l’animatrice de ces sessions, c’est une spécialiste du théâtre et du développement personnel (prise de parole en public). J’en ai déjà parlé dans ces colonnes à plusieurs reprises. Je vous recommande chaleureusement ses prestations.
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SCENE EXPRESSIONS est à nouveau sur la scène.

 

Voici notre prochaine session à ne pas manquer sur la nouvelle

PRISE DE PAROLE EN PUBLIC ET COMMUNICATION ORALE

Nouveau

Cette formation sera flimée, plus percutante avec de nouveaux outils issus des techniques théâtrales.

Relevons ensemble ce défi.

A l’issue de ce stage, vous saurez :

■ Apprivoiser vos émotions pour ne plus les subir.
■ Laisser une bonne impression sans peur d’être jugé.
■ Vous adapter aux situations inattendues et positiver.
■ Mobiliser rapidement vos idées.
■ Vous recentrer et rebondir face à l’imprévu.
■ Apprendre à lâcher prise.
■ Vous mettre en scène pour convaincre avec charisme et plaisir.
■ Utiliser les outils de l’improvisation théâtrale.

SCENE EXPRESSIONS est à votre service pour accompagner et développer votre potentiel communicationnel sur une scène de théâtre.

Réservez dès à présent les 3 jours

* Lundi 18 Mars 2013

* Mardi 19 Mars 2013

* Lundi 25 Mars 2013

NOUVEAUTES :

SCENE EXPRESSIONS vous fait aujourd’hui découvrir le Théâtre d’Entreprise et le Théâtre Forum. Renseignez vous …. les Brèves de Scène vous attendent…..

Quelques témoignages :
« Formation extraordinaire, c’est bien le mot. Le fait d’être dans un vrai théâtre donne toute sa dimension à l’intervention, jeux de rôles très motivants, on se sent acteur, on participe et en aucun cas on subit. C’est vraiment un partage très éducatif et humain. Merci » STMicro

« Cette formation m’a permis de réaliser que mes gênes n’étaient que dans ma tête. Elle m’a bousculé et j’ai appris le lâcher prise, exercice inconnu que je m’étais interdit jusqu’à présent. En résumé, je vais enfin oser. » CCIMP

SCENE EXPRESSIONS s’engage à réléver votre potentiel d’orateur

       
Prise en charge de la formation par votre OPCA N’attendez plus, utilisez votre DIF
Venez découvrir le site
Téléchargez le programme de la formation
 Formation dispensée à Marseille au théâtre DIVADLO (5ème arrondissement) Intervenante : Nathalie POMA Tarif : 990,00 € HT par participant
(8 maximum) Organisme de formation N° d’activité 93131332113
Siret 512 650 706 00017 APE 7022Z Pour vous inscrire :
Tel 06 60 76 68 14
Mail : n.poma@scene-expressions.fr

©2012 SCENE EXPRESSIONS | Marseille

« Plus belle Venise » à Marseille, au Théâtre Toursky, mercredi 21 novembre à 20h30

La compagnie de commedia dell’arte TIRAMISU jouera une de ses créations : « Plus belle Venise » à Marseille, au Théâtre Toursky, mercredi 21 novembre à 20h30.

Vous êtes sommés de vous y précipiter… Cette pièce est tout à la fois tendre, drôle, et savoureuse. Un petit bijou d’évasion assurée !

Ce sont tout à la fois des potes à moi et des gens très talentueux (comme quoi ça n’empêche pas  🙂 ). En plus, vous ferez une bonne action puisqu’ils joueront au profit l’association 123 Soleil !

J’avais eu la chance d’assister à la première, eh bien ça vaut son pesant de cacahuètes !

Pour plus de détails, cliquez sur le lien dans la phrase ci-dessus 🙂

Un couple de cybernautes craquants à deux pas de chez moi

La rue de Josette et Guy Delvoye, à Peyrolles-en-Provence

La rue de Josette et Guy Delvoye, à Peyrolles-en-Provence

Il y a quelques jours, je cherchais à acheter une médaille pour ma chienne. Une médaille toute simple, avec juste un numéro de téléphone pour le cas où elle se ferait la malle (ça lui est déjà arrivé).

Il faut préciser que j’habite une zone très rurale, loin de la ville et de ses tumultes.

Me souvenant que je passais depuis plusieurs années par une rue du village voisin où (me semblait-il) il y avait une boutique du genre « clés minute », j’entreprends de les appeler pour voir s’ils pouvaient me fabriquer l’objet dont je voulais faire l’emplette.

Sur PagesJaunes.fr je trouve un numéro qui semblait correspondre à l’adresse recherchée, mais au lieu de le voir flanqué de la mention « clés minute, médailles pour chiens, etc. » je lis « articles vendus sur internet » ( ???).

Qu’importe, une dame répond illico à mon appel téléphonique et me confirme que oui, je peux passer, et qu’on me fabriquera la médaille en question en moins de temps qu’il n’en faut à un bègue  pour réciter le code civil.

Arrivé sur place, je suis accueilli par un adorable couple de retraités trop craquants comme on n’en trouve plus que dans nos belles campagnes. Leur petite boutique était pourvue d’un panneau mural sur lequel on pouvait voir des gabarits de médailles de toutes sortes, faites dans les matériaux les plus divers, avec un choix de coloris défiant l’imagination.

Lorsque mon objet fut terminé, je ne pus résister à la tentation de leur demander si l’histoire des « articles vendus sur internet » était bien réelle. A ma grande surprise ils m’ont répondu que oui. Je dois confesser humblement que je n’aurais jamais imaginé ces deux placides personnes se livrer à quelque cyber-activité que ce soit, comme quoi nous devons toujours veiller à ne se fier ni aux apparences, ni à nos préjugés.

« Et que commercialisez-vous donc de beau, sur le net, donc ? » m’enquis-je une fois la transaction terminée.

– Ben, la même chose, me répondirent-ils. Et heureusement qu’internet est là, parce que ce n’est pas avec la zone de chalandise qui jouxte notre boutique que nous aurions pu survivre !

C’est alors que je découvris avec stupéfaction que ces deux adorables personnes s’étaient lancées, plutôt sur le tard, dans le maniement et la maîtrise d’internet, jusqu’à acheter et faire vivre un site marchand. Aujourd’hui leur clientèle leur commande des médailles pour chiens (et chats !) depuis le monde entier, d’ailleurs, si on cherche « médailles pour chiens » dans Google, ils arrivent dans les tout premiers (j’ai essayé !). Si vous voulez vous en rendre compte par vous-mêmes, ne vous gênez surtout pas, allez sur http://www.proclef-gravure-medaille-chien-chat.com Bien entendu, si vous avez une médaille à commander, je vous les recommande !

« Au début, j’avais la souris qui partait dans tous les sens, m’a avoué Josette Delvoye ».

– Moi ça allait un peu mieux, puisque je fais partie des tous premier utilisateurs d’Apple II a renchéri Guy, son mari.

J’en suis resté tout baba… Quand je pense que j’ai passé vingt ans de ma vie à former des gens sur tout un tas de sujets, dont des cours d’initiation à l’informatique au cours desquels j’ai croisé une proportion non négligeable de personnes à la fois beaucoup plus jeunes et beaucoup plus timorées que ces deux personnes si étonnantes !

C’est à ce moment-là qu’il m’est revenu en mémoire une citation de H.S. Haskins :

Celui qui déclare être trop vieux pour apprendre l’a probablement toujours été…

Chers Josette et Guy, je suis très heureux de vous connaître et vous souhaite bon vent !

Out Of My Loops (un album de Martin Mey)

Bonjour,

Un pote à moi vient d’enregistrer un album… et ça, ça arrive de moins en moins souvent. Alors, si en plus c’est de la bonne musique, cela mérite largement un gros coup de pouce. Écoutez, régalez-vous, et faites marcher votre propre tam-tam si comme moi vous trouvez que le jeu en vaut la chandelle.

Album « Out Of My Loops »

Alger, un livre, des musiques, et Hubert « comme là bas, comme avant »

Dans les années 80, j’avais un jour rencontré Hubert, un jeune homme d’à peu près mon âge, dans un tout petit coin du Centre Var ressemblant à s’y méprendre à ceux qu’on ne voit plus que dans un film de Pagnol. J’y avais des habitudes et venais y retrouver quelques amis. Je me souviens d’une après-midi où nous avions chanté et joué de la musique ensemble, Hubert et moi, au milieu d’une vingtaine de personnes, un très bon souvenir m’en était resté…

Bien plus tard, l’été dernier pour tout dire, je me promenais dans une grande surface spécialisée de ma région (en clair, la FNAC d’Aix-en-Provence) lorsque mon regard se porta sur un livre : « La petite fille qui venait d’Alger ».

J’ai été immédiatement attiré par l’objet, par le titre (…étant moi-même né dans cette ville). Le livre était signé Hubert Huertas, et j’ai cru reconnaître dans ce nom la personne de mon jeune camarade de chanson en compagnie des cigales… la 4e de couverture rappelait que l’auteur était également journaliste (c’est bien ça me suis-je dit, Hubert travaillait dans la presse écrite, au journal La Provence, à l’époque où je l’avais rencontré… et il me semblait bien l’avoir entendu causer dans le poste par la suite, sur France Inter puis France Culture, au cours des années qui ont passé à toute vitesse depuis lors).

J’ai donc fait l’acquisition de l’objet, et grand bien m’en a pris. J’ai – comment dire – pris ce livre en pleine figure comme un paquet de mer, qui m’a reconnecté avec tout un ensemble de sensations oubliées.

Je me suis même empressé de féliciter Hubert (après l’avoir retrouvé grâce à son site web). Nous avons même repris contact à cette occasion. Il est passé un samedi chez moi, et nous avons repris piano et guitare comme si de rien n’était, afin de pousser la chansonnette ensemble, et ce fut aussi sympa que la dernière fois ! Nous nous sommes d’ailleurs promis de renouveler l’expérience…au moins avant 2040…

Je vous recommande chaleureusement la lecture de son livre, cela va de soi.

LA PETITE FILLE QUI VENAIT D’ALGER

Dans ce deuxième roman sur l’Algérie, Hubert Huertas ne revient pas sur la guerre qui n’en finit pas, ni vraiment sur la séparation entre la France et l’Algérie, mais au contraire sur l’existence d’un pays tabou : La Françalgérie

Le thème : MARRE DE LA GUERRE !

Novembre 2010 : au moment où le narrateur achève le récit de cette histoire, on approche des cinquante ans de l’indépendance, une grande date de l’histoire collective, et partout l’Algérie fait la une de la France. L’Algérie ? Non, la guerre ! A lire tous ces écrits, à voir toutes ces photos, cette somme de livres, de reportages, de films, l’Algérie ne serait pas un pays mais une guerre jamais finie. Des bérets, des soldats, des souffrances et des haines. On dit même que cette guerre qui s’étale partout, à longueur de souvenirs, d’uniformes, de témoignages, de tortures, de massacres, cette guerre serait un tabou ! C’est rigolo comme concept, le tabou qu’on voit partout ! Aussi tabou que l’effigie de Staline à Moscou, pendant le stalinisme.

L’Algérie ne serait pas un pays comme les autres, avec des gens, des jeunes, des vieux, des amoureux, des malades, des génies, des crétins, un fond de l’air et des parfums. Pas un pays du vingt-et-unième siècle mais seulement un champ de bataille du vingtième. Ce pays c’est pourtant trois nations : L’ancienne colonie française, l’ancien colonisateur, et le mélange des deux, appelons ça la « Françalgérie », un pays sans frontières. Le vrai tabou n’est pas la guerre mais la Françalgérie, enfant bâtard, pelé, galeux, nation mise à l’index des deux côtés de la méditerranée, cachée comme une trahison, mais qui se promène dans les têtes et dans les rues, sous le soleil, de Dunkerque à Tamanraset. C’est dans ce pays que se faufile cette histoire.

L’histoire : UNE ADOPTION

« La petite fille qui venait d’Alger » raconte une adoption, donc une histoire intense. En 1997, les parents de la petite Sohane, une Algérienne âgée de 7 ans, sont massacrés par des terroristes. Son grand-oncle Omar, désespéré, appelle au secours l’un de ses amis d’enfance, Albert, et lui demande de recueillir l’orpheline, pour la mettre à l’abri, et l’éduquer en France.

Omar et Albert ont beaucoup rêvé jusqu’à l’âge de 20 ans, en 1962. Ils ont aussi combattu pour l’Algérie indépendante. Albert a même sauvé la vie d’Omar. En dépit des années et des déchirements intimes, ils ne se sont pas perdus de vue, mais restent convaincus d’appartenir à deux nations étrangères, dont les peuples se sont côtoyés de force, pendant cent trente ans, mais ne se sont jamais rencontrés. Omar est devenu pamphlétaire et auteur de théâtre, il se moque de son pays mais refuse de le quitter. Albert a écrit des ouvrages à succès sur la décolonisation, et dénonce le passé du sien. En 2010, après un voyage à Alger, la Petite fille va disparaître. Une fugue au bout du monde et à deux pas du périphérique, en banlieue. Sa recherche, par ses parents de Paris et son grand-oncle accouru d’Alger, va bousculer les habitudes et les idées reçues.

Pour la retrouver c’est eux-mêmes qu’ils devront découvrir.

Si vous le souhaitez, vous pouvez (grâce à la magie du net) entendre Hubert parler lui-même de son livre, ou accéder à la lecture ou à l’écoute de l’intégralité de ses billets politiques sur France Culture (tous les matins à 7h35).

Vous pouvez aussi visionner ci-dessous une interview qu’il a donnée dans le cadre de la semaine « Algérie, 50 ans après » qui est passée sur France Culture…

 

La libellule de Marc Bourthoumieu…

La Libellule de Marc Bourthoumieu est une des chansons que je préfère au monde. J’aime tout : l’idée, les paroles pleines de clins d’oeil qui font immanquablement penser à l’auteur, et la musique, inoubliable, positive, pleine de vitalité, à la fois simple et riche de mille ressources harmoniques… Là, on ne peut s’empêcher de penser au compositeur, qui est… le même bonhomme !

J’ai eu l’idée d’en enregistrer une version uniquement avec des voix, plus quelques bruits de bouche et de claquement de doigts, en hommage à un très très grand monsieur que je ne suis pas près d’oublier…

Pour écouter ça cliquer sur le bidule ci-dessous…

Une nouvelle artiste est née

Crocodile sur fond de couleur d'automne

Crocodile au milieu d’un paysage d’automne

Par Jade Caporali

Bonjour.

Aujourd’hui j’ai découvert une artiste peintre. Elle s’appelle Jade Caporali.

Un galeriste ému m’a récemment fait entrevoir ce tableau qui était exposé… dans le coffre d’une voiture (ces jeunes artistes ne savent plus quoi inventer… 🙂

J’aime beaucoup ce tableau et j’espère qu’il vous plaira. Il attend vos commentaires…

Plus belle Venise – La Première

Mon pote Tony est un ami de très très longue date. Je le connais depuis le lycée, où il était président du foyer des élèves. Par la suite je l’ai retrouvé à la fac, où il faisait des études d’italien, et encore une fois à l’époque où j’étais pion au lycée Jean-Perrin à Marseille, dans les années 80. Nous étions de nouveau collègues…

Par la suite je suis allé vivre un peu partout, aux quatre coins de l’hexagone comme disait l’autre, et j’ai ainsi perdu la trace de pas mal de monde. Tony est une des rares personnes que j’ai pu retrouver et avec qui j’ai gardé le contact après toutes ces années.

Plusieurs fois par an, on se fait un petit resto tous les deux, et nous nous racontons nos vies, ce qu’elles deviennent. Nous échangeons aussi beaucoup sur nos passions communes, la musique, et aussi le théâtre.

Car nous avons aussi une chose en commun : la pratique du théâtre amateur. Tony a fondé il y a pas mal d’années une troupe de commedia dell’arte qui s’appelle TIRAMISU.

Avec sa troupe ils se produisent pas mal sur les planches de la région et d’ailleurs, ainsi que dans plusieurs festivals de théâtre amateur.

C’est ainsi que j’ai pu aller les applaudir samedi dernier au festival de théâtre amateur de Chateauneuf-les-Martigues / La Mède qui se tenait les 9 et 10 octobre dernier dans ma région.

Pour Tiramisu, c’était la toute première fois qu’ils donnaient « Plus Belle Venise », leur toute dernière pièce, donc (précisons qu’ils proposent des créations, pour l’essentiel). Je m’y suis rendu, d’abord pour aller applaudir Tony et ses amis, et ensuite parce que j’avais beaucoup apprécié leur pièce précédente (« Un vénitien en Turquie »).

Ce fut un régal ! De l’humour, de l’émotion, des tas d’allusions complètement anachroniques directement connectées aux préoccupations ou aux mœurs de notre époque… J’en suis ressorti à la fois tout ému et tout joyeux.

Tout le monde m’a estomaqué. Aurélie (fille de Tony) s’est aussi bien  illustrée en « Barbie du XVIIe siècle » qu’elle nous avait précédemment éblouis en « Tranche fesses la piratesse », femme au caractère explosif. Pouvoir endosser avec autant de brio deux costumes aussi différents, cela force le respect (enfin, le mien, déjà…).

Oriane, autre fille de Tony, est toujours aussi époustouflante dans ses interprétations « second degré » de femme fatale. On sent chez elle beaucoup de recul, de philosophie… mais en fait je dis peut-être ça juste parce que je connais un peu son histoire, allez savoir…

Le plus rigolo c’est que ces deux soeurs dans la vie sont aussi soeurs dans la pièce, et que leur papa dans la vie est aussi leur père dans la pièce (personnage de « pantalone »).

Une mention plus que spéciale à Coralie, que je connaissais un tout petit peu par FaceBook interposé… Elle a un visage hyper marrant, incroyablement mobile et en même temps très beau. On voit bien que quand elle joue, elle ne « se » la joue pas du tout, malgré son immense talent. Tant pis si je l’embarrasse en écrivant ceci, mais je persiste et signe (on n’a que ce qu’on mérite, na !).

Une dernière mention pour mon vieux pote Tony, que j’ai encore été très heureux d’applaudir à tout rompre. Pour moi il représente un peut tout ce à quoi je crois… A savoir que nous pouvons, que dis-je, nous devons continuer à faire les clowns quoi qu’il arrive, histoire de réitérer notre pied de nez à toute les saloperies que la vie peut nous réserver… Ainsi j’ai été très heureux de surprendre mon ami  en flagrant délit d’écrasement d’une larmette furtive d’émotion à la fin, alors que nous étions tous debout pour une « standing ovation » bien méritée. Il faut dire que j’étais aussi ému que lui.

On n’a que ce qu’on mérite, j’arrête pas de vous le dire…

Présentation de la pièce
« Plus Belle Venise »

ou L’affresco salvatore

A Venise, tout pourrait aller pour le mieux si une décision du Doge ne venait menacer gravement l’intégrité du quartier de la Bella di Maggio.

Au milieu des intrigues amoureuses et des projets de mariages, la résistance s’organise, le peuple se révolte …

Mais l’art viendra au secours de la bonne cause et tout finira par rentrer dans l’ordre.

Distribution :

Zoccolino Guy Vassallucci
Frizzolina Coralie Landin
Nebiolo Pascal Pons
Pantalone Tony Baldo
Dottore Alain Hurtado
Faletti Didier Françaix
Malvina Oriane Baldo
Volpino Cédric Debarbieux
Biancollela Aurélie Baldo
Bellino Chistophe Rubcic
Capitan Jean-Paul Bourguet
Giravolta Claudie Neuveut
Paganino F.Xavier Agostini
Pulcinella Marine Ricard

Mise en scène : Guy Vassallucci

Assisté de Claudie Neuveut

Régie Lumière : Marion Agresti

Son : Jonatan Francone

Diaporama des photos que j’ai prises à cette occasion :

http://www.flickr.com/photos/lamailloux/sets/72157625134269906/show/

Site web de la compagnie :

http://www.cie-tiramisu.com/

Lez zippés (un texte de Philippe Supera)

pas le temps...Philippe Supera (dont j’ai parlé dans l’article précédent) avait écrit un texte plein de vie, de colère, mais aussi d’humour, il y a quelques années. Ça s’appelle « les zippés » et ça parle des gens qui n’ont le temps de rien, qui vivent la vie comme une fuite en avant perpétuelle, et n’accordent finalement d’attention qu’à eux-mêmes. On a tous connu ça. Lisez, ça vaut son pesant de cacahuètes…

Parfois j’ai des idées qui me font rire. C’est incongru, voire déplacé vu l’époque à laquelle nous vivons, mais je ne peux pas m’en empêcher.

Une de mes dernières idées à la con est de faire un site sur les Zippés. Un truc où chacun pourrait raconter sa dernière anecdote vécue avec un ou une Zippée ou proposer des produits dérivés.

Mais, vous entends-je objecter, que sont les Zippés ? Eh, bien, ce sont des cons. Mais pas n’importe quels cons, les cons pressés. Vous savez, ceux qui arrivent derrière vous en bagnole et qui vous collent à 10 cm pour bien vous montrer l’a quel point vous les gênez en existant et en étant là, sur LEUR route où ils ont de bonnes raisons de rouler plus vite que vous parce que leur temps à eux est précieux, parce que ils sont importants et que « merde il peut pas la pousser sa tire de prolo au lieu de se traîner à 90 alors qu’on peut pas doubler en haut de côte ce connaaaaard ? ».

Le Zippé ne peut pas rester à distance de sécurité, faut qu’il colle au point de vous souffler sa mauvaise haleine dans le cou, jusqu’à ce qu’il puisse faire rugir son moteur de Zippé et vous doubler de façon agressive en se rabattant entre vous et le camion qui vous précède, en vous obligeant à freiner pour vous mettre à distance de sécurité. P’tain, j’ai pas d’affinité particulière avec Sarkozy (j’aime manier l’euphémisme, parfois) mais quand même, je trouve qu’il a fait du bon boulot en réussissant à faire baisser les excès de vitesse. Il a traité les tomobilistes excités comme les abrutis qu’ils sont. Il a pas cherché à faire de la pédagogie. Les tomobilistes sont imperméables aux méthodes intelligentes. Sarko les mate à coup d’amendes, de radars automatiques, de flicages intensifs… Tout bien. On se sent mieux sur la route. Mais, il y a encore pas mal de Zippés en circulance.

L’autre jour, c’était une blondasse, bien entretenue, belle femme de 35-40 ans, au Mans, place de la Sirène. Au volant d’un 4×4 avec pare buffle au cas où elle en rencontrerait un entre la parfumerie et la boutique Fauchon. La place de la Sirène est prioritairement piétonnière. Des piétons y piétonnent. Cette conne qui accélérait déjà de manière agacée n’a pas pu s’empêcher de klaxonner pour faire s’écarter la vermine piétonnière qui avait l’indélicatesse de se trouver sur son chemin et lui faisait perdre ses chances de n’avoir que 15 mn de retard à son rendez-vous chez le coiffeur ou à son fitness.

Quinze mètres plus loin une bagnole avait le mauvais goût de choisir ce moment pour sortir d’un garage incommode et nécessitant une manoeuvre pour sortir. Vous croyez que la conne bourgeoise blondasse aurait attendu courtoisement que la manoeuvre se fasse sans stress ? Non, il a fallu qu’elle fasse sonner la trompe de sa chiotte en plein centre ville encore une fois.

Je ne sais pourquoi mais j’ai eu des envies de meurtre, lui foutre une grande baffe dans sa tartine de cosmétiques m’a d’un seul coup paru la chose la plus urgente que j’avais à faire. J’ai eu envie de foutre des grands coups de lattes dans sa carrosserie, de jouer des poings sur le capot pour qu’elle apprécie à quel point la rencontre entre la chair humaine et son tas de ferraille produit des effets intéressants, de tordre ses essuie-glaces (comme dans je ne sais plus quel film avec Jean Rochefort, Un éléphant… ? Peut-être). Par chance pour elle et pour moi elle est partie avant que j’arrive à son niveau… Y’a donc pas eu d’esclandre, on ne m’a pas interné et je suis toujours là pour raconter mes fadaises et la blondasse sévit probablement toujours au Mans avec arrogance.

Des Zippés, on en voit beaucoup, c’est effrayant. Dingue aussi le nombre de tarés qui trouvent urgent de rouler en 4×4 en ville pour griller 25 litres au cents au lieu de 8 ou 10, comme si le pétrole cramé ne foutait déjà pas assez vite la merde dans l’atmosphère (dans le sens écologique et politique mondiale du terme).

Je pense que faire chier les Zippés devrait devenir une priorité nationale, que des fonds européens devraient être affectés d’urgence. Qu’on crée un ministère pour ça et qu’on y colle Sarkozy à vie, spécialisé, entièrement dédié à ça. Si Chirac promet de faire ça, je vote pour lui aux prochaines élections (c’est même pas vrai mais faut pas le dire).

Philippe Supera

Voilà. Je sais que ce texte a été lu mardi 9 mars, au Mans, lors des funérailles de Philippe.

Pour toi, Philippe, qui n’es hélas plus de ce monde, comme on dit, mais qui fera à jamais partie de notre monde intérieur…

Bénéfique Manuscrit…


Il n’y a pas d’idée philosophique, si profonde ou si subtile soit-elle, qui ne puisse et ne doive s’exprimer dans la langue de tout le monde (Henri Bergson).

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Je voudrais vous parler aujourd’hui de « Maléfique manuscrit ! », un roman de Marie Agostini.

Marie Agostini est philosophe, enseignante et chercheuse. J’ai eu la chance d’assister à une de ses interventions en 2009 (j’en ai parlé dans un autre blog).

Elle anime également des ateliers de philosophie pour enfants dans une classe de CM2. Comme elle l’écrit elle-même, « Ces ateliers […] représentent un moment où les enfants ont la parole, où ils peuvent s’exprimer librement, où ils peuvent s’affirmer en tant qu’individus et sortir de l’indifférenciation générale dans laquelle ils sont noyés. C’est un espace où ils peuvent poser et identifier les problèmes que leur pose l’existence et y chercher une solution qui leur soit propre. » (source : http://www.mariedemarseille.com/atelier.html )

Pour elle, écrire des romans pour de jeunes lecteurs est une conséquence logique de son engagement.

Maléfique manuscrit !, son premier roman, a été publié par la maison d’édition « Rouge Safran ». (Illustration de Laurent André). Il est sorti en septembre 2009.

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Alors que sa classe visite le Préau des Accoules, à Marseille, Lou Valesca, une adolescente au caractère bien trempé, découvre le cadavre d’un homme : un certain Moreau, professeur d’histoire. Celui-ci semble avoir consacré ses recherches à un manuscrit inédit du XVIème siècle.La découverte de ce manuscrit serait-elle le mobile du meurtre ?

Ses amis, Chloé, petite scientifique en herbe, et Arthur, amateur d’histoire au cœur tendre, décident d’aider Lou à élucider ce meurtre.

Leur enquête les conduit à s’intéresser à l’histoire de la Provence et, plus précisément, à la période de la Renaissance.

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Avec mes deux plus jeunes enfants, nous avons  vraiment adoré ce livre à l’intrigue très prenante et aux personnages particulièrement attachants. Et en prime, nous avons appris beaucoup de choses !

Parlons de la place de Lenche, pour commencer. J’ai un peu connu cette place (quartier du Panier, à Marseille), dans une autre vie, surtout pour y jouer de la musique : c’était dans les années 1975-1980, un de mes amis musiciens avait l’habitude d’y jouer tous les soirs pour les clients des bars et restos de la place, il jouait de la guitare pour accompagner sa copine, qui poussait la chansonnette et passait le chapeau parmi l’assistance à la fin. Ensuite, la tournée finie, ils se produisaient tous les deux dans une espèce de café-crêperie pourvu d’un sous-sol au plafond magnifique, tout en voûtes et pierres apparentes, toujours sur cette place de Lenche (pas loin du théâtre). A la fin de leur prestation (c’est-à-dire au petit jour, le plus souvent), ils étaient payés « au bouchon », c’est-à-dire au nombre de bouteilles de cidre consommée par les « clients spectateurs ».

Pendant une semaine, mon ami ayant contracté une angine, je suis allé le remplacer pour qu’il puisse conserver son revenu et surtout sa place (en effet, en l’absence du barde habituel, les partons de bistrot ne s’encombraient pas trop de scrupules, et avaient tendance à dire oui au premier guitariste va-nu-pieds se présentant devant leur boutique à l’heure où ça rapporte, celui-ci devenant ipso facto le nouveau « titulaire », si l’on peut dire…)

Je me suis donc mis en devoir de jouer les guitaristes intérimaires pour la copine de mon ami (le temps que celui-ci se refasse une santé), c ‘est dire si j’ai eu l’occasion de parcourir la place de Lenche dans tous ses recoins ! Eh bien en lisant ce livre j’ai appris une chose qui m’a beaucoup touché : il se trouve que cette place n’est ni plus ni moins que… l’ancien agora de Marseille ! Bon, je sais, aujourd’hui, cette information figure certainement quelque part sur la place elle-même, mais justement, j’ai grandi à Marseille, j’habite maintenant à 70 kilomètres de cette ville, mais jamais je n’y suis retourné « en touriste »… Je prends d’ailleurs a résolution de réparer cet oubli !

Dans le livre de Marie il y a plein de passages qui valent leur pesant d’or : les réflexions des enfants, par exemple, m’ont parfois fait hurler de rire, comme lorsqu’ils s’offusquent des questions archi barbantes dont les profs ont parfois le secret (…quand ces profs s’ingénient à rendre ennuyeuses les choses les plus passionnantes). Alors que nos petits héros se demandent pourquoi il ne vient jamais à leurs enseignants d’en poser de toutes bêtes, de questions, comme (je cite Marie) « A quelle heure commencent les épisodes des Simpson ? ». C’est bien simple: mes propres enfants (qui pourtant ne manquent pas de ressources) n’auraient pas trouvé mieux… D’ailleurs je soupçonne fortement la jeune dame d’avoir piqué cette phrase à un de ses élèves au cours d’un de ses  ateliers…

Dans un même ordre d’idées,  la question de savoir pour quelle raison nous apprenons l’histoire quand nous sommes à l’école  est soulevée dans un passage de ce livre. Eh bien Marie place cette réponse, tout à la fois percutante et ingénue, dans la bouche d’un de ses petits héros : « On apprend l’histoire pour pouvoir sortir la date de Charlemagne au Trivial Pursuit ». Quand je vous dis que ça vaut son pesant d’or…

Tout le reste est à l’avenant… on comprend tout de suite qu’on a affaire à une personne qui s’intéresse vraiment aux autres… C’est terrible, mais je me souviens très bien qu’un de mes professeurs de lycée nous avait dit en début d’année « Je sais très bien que j’ai parfois l’air de sortir d’un vieux cadre poussiéreux… eh bien soit, qu’à cela ne tienne, j’assume parfaitement, vous me verrez donc sortir quelquefois de mon vieux cadre poussiéreux. C’est ainsi ».

Marie Agostini, quant à elle, tout en poursuivant son activité de recherche en philosophie et en sciences de l’éducation, n’est absolument pas en-dehors de ce qu’on appelle la vraie vie et les vraies gens, contrairement à ce que j’ai pu constater avec effroi  chez quelques-uns de ses congénères. Pour nous faire toucher du doigt (ainsi qu’aux enfants dépeints dans le roman) la notion de « nous ne sommes jamais sûrs à cent pour cent de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas »… pour nous faire mieux comprendre cette notion, donc, elle n’hésite pas à faire référence au film Matrix !

Je dois hélas à la vérité d’avouer avoir côtoyé nombre de savants de broussaille qui feraient à coup sûr des mines de chat offusqué en constatant qu’un enseignant peut avoir recours à des « références aussi triviales ». C’est que, que du haut de leur suffisance, ils n’ont rien compris à ce qui fait l’essence des choses, alors qu’à mes yeux Marie est tout simplement tombée dedans quand elle était petite, pour ne plus jamais en ressortir depuis.

Dans cet ouvrage, nous apprenons aussi énormément de choses sur l’histoire de la Provence (par exemple, la cathédrale de la Major, que dans mon enfance nous appelions « la grosse abeille » à cause de ses rayures pas vraiment décoratives, a été construite sur l’emplacement d’une cathédrale plus ancienne, comme en témoignent les quelques fragments de mur en calcaire rose de La Couronne qu’on peut y trouver).

La philosophie y occupe bien entendu une place de choix. Le mythe de Teuth, dont j’ai déjà parlé ici à propos du développement d’internet, y est par exemple présenté d’une manière accessible et attrayante.

Enfin, cette histoire est parsemée d’un certain nombre de débats de classe (ah… on sent bien que c’est du vécu !) qui sont autant d’occasions de soulever des questions qui à mes yeux vont très loin, mais – toujours pareil – sans jamais avoir l’air d’y toucher.

Normal : chez les vrais artistes, l’effort et le travail ne se voient jamais !

Formations par les techniques théâtrales : nouvelles dates

Bonjour, Certains d’entre vous ont découvert les formations sur la prise de parole en public ainsi que sur le management des équipes et en redemandent ! Pourquoi pas vous ! Osez faire le pas vers une formation atypique sur une scène de théâtre pour vous ou vos collaborateurs (trices). En plus c’est animé par une personne de ma connaissance que je trouve aussi sympathique que compétente !

Nathalie Poma

Nathalie Poma

Voici un aperçu de ce qu’elle propose en ce moment :

SCENE EXPRESSIONS vous invite à découvrir les formations sur notre scène de théâtre LE DIVADLO (Marseille)

Formation prise en charge dans le cadre du DIF

Adoptons ensemble la « scène attitude ».

Vous serez conquis par nos ateliers pratico pratiques, ludiques et encore plus authentiques.
La pédagogie théâtrale est un formidable vecteur de prise de conscience qui permet de repousser ses propres limites pour dépasser le cadre de la compétence pour atteindre celui de la performance.
Osez, mettez vous en scène !

PROGRAMME : Prendre la parole en public

Dates : Lundi 22 Mars, Mardi 23 Mars et lundi 29 Mars
2010

Télécharger le programme sur
http://www.scenexpressions.fr/docs/scene-expressions-formations-prise-de-parole.pdf

Lieu : Marseille ( théâtre DIVADLO 5eme)
Intervenante : Nathalie POMA
Intervenante en formation pour des grandes entreprises
(Euromed, CCIMP, ST Micro, MSC Marseille, Armée de terre, CPAM et bien d’autres PME…)
•Tarif : 750,00 € HT par participant ( 8 maximum)
•Organisme de formation enregistré sous le n° 93131332113
Siret : 512 650 706 00017 – APE : 7022Z

Contact : Nathalie POMA au 06 60 76 68 14 ou
n.poma@scene-expressions.fr

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